Sécurité des données en cabinet comptable : les 5 erreurs à éliminer en 2025
Introduction
En 2025, les cabinets d’expertise comptable sont devenus des cibles privilégiées des cyberattaques. Ils concentrent des données à très forte valeur — fiscales, sociales, bancaires et personnelles — indispensables à la continuité d’activité de leurs clients. Cette exposition est d’autant plus critique que la majorité des cabinets français relève du tissu PME, structurellement plus vulnérable face aux menaces cyber.
Selon une étude publiée par Fortinet, 72 % des entreprises constatent une augmentation des risques cyber en 2025, principalement liée au phishing, à l’ingénierie sociale et aux ransomwares. L’ANSSI confirme que les PME françaises, dont font partie les cabinets comptables, figurent parmi les organisations les plus fréquemment ciblées.
Les conséquences sont lourdes. Le coût moyen mondial d’une violation de données atteint près de 5 millions de dollars (Rivial Security, 2025), sans compter les impacts opérationnels concrets : interruption de production en période fiscale, indisponibilité des dossiers clients, atteinte à l’image et risques réglementaires.
La cybersécurité d’un cabinet comptable regroupe l’ensemble des mesures visant à protéger les données clients, les systèmes informatiques et la continuité d’activité, face à des menaces devenues à la fois plus fréquentes et plus ciblées.
Dans ce guide, nous identifions les 5 erreurs de cybersécurité les plus fréquentes en cabinet comptable et proposons un plan d’action pragmatique, applicable en 30 jours, pour réduire significativement le risque.

En résumé
En 2025, la majorité des incidents de cybersécurité en cabinet comptable résulte de cinq failles récurrentes :
- mots de passe faibles ou absence d’authentification multi-facteurs (MFA)
- droits d’accès excessifs ou non révisés
- sauvegardes non testées ou insuffisamment isolées
- postes de travail et serveurs insuffisamment protégés
- manque de sensibilisation des collaborateurs
Plan d’action cybersécurité – 30 jours
- Semaine 1 : sécurisation des accès (MFA, revue des comptes, mises à jour critiques)
- Semaine 2 : sauvegardes robustes et tests de restauration
- Semaine 3 : protection des postes, chiffrement et durcissement du SI
- Semaine 4 : sensibilisation des équipes, procédures incident et audit initial
🎯 Sécurité des données : pourquoi les cabinets comptables sont une cible prioritaire en 2025
Les cabinets d’expertise comptable figurent parmi les secteurs professionnels les plus exposés aux cyberattaques. Ils cumulent une forte concentration de données sensibles et une responsabilité réglementaire élevée, notamment au regard du RGPD.
Les panoramas de la cybermenace publiés par l’ANSSI montrent que les PME françaises représentent une part significative des victimes de cyberattaques. Or, un cabinet comptable fonctionne comme une PME tout en disposant d’un accès centralisé aux données fiscales, sociales et financières de dizaines, voire de centaines de clients.
Un cabinet comptable combine ainsi une exposition cyber élevée et une responsabilité accrue vis-à-vis des données clients.
🔹 Une concentration unique de données sensibles
Un cabinet comptable centralise quotidiennement :
- des données fiscales et déclaratives
- des informations sociales et de paie
- des coordonnées bancaires et flux financiers
- des accès aux portails administratifs et logiciels métiers
La compromission d’un seul compte ou poste de travail peut exposer l’ensemble du portefeuille clients.
🔹 Des attaques opportunistes amplifiées par le contexte métier
Les campagnes de phishing et de ransomware exploitent :
- la saisonnalité (clôtures, déclarations, paie)
- la pression opérationnelle
- la généralisation des accès distants et du cloud
Plus de 70 % des attaques réussies contre les PME débutent par la compromission d’identifiants, en l’absence de protections renforcées comme le MFA.
🔹 Un impact métier immédiat
En cas d’attaque, les conséquences sont rapides :
- interruption de production
- indisponibilité des dossiers clients
- risques juridiques et réglementaires
- perte durable de confiance
En 2025, la cybersécurité n’est plus un sujet technique : c’est un enjeu direct de continuité d’activité et de responsabilité professionnelle.
Des données à forte valeur (fiscales, sociales, patrimoniales)

Les cabinets d’expertise comptable manipulent des données parmi les plus sensibles et les plus rentables pour les cybercriminels. Ces informations permettent non seulement d’identifier un client, mais aussi d’agir directement en son nom (déclarations, virements, accès administratifs).
Selon le Verizon DBIR 2024/2025 et l’ANSSI, plus de 70 % des incidents impliquant des PME concernent des données financières ou des identifiants sensibles.
Les données comptables combinent identification, valeur financière et capacité d’action.
Pourquoi ces données sont si attractives pour les cybercriminels
| Type de données | Exemples concrets | Risques associés |
|---|---|---|
| Fiscales & déclaratives | Liasses, déclarations, accès impôts | Déclarations frauduleuses, usurpation d’identité |
| Sociales & paie | Bulletins, NIR, RIB salariés | Fraude au virement, faux ordres de paiement |
| Patrimoniales & financières | Revenus, actifs, investissements | Préjudices financiers, chantage, atteinte à l’image |
La compromission d’un seul compte utilisateur ou d’un poste de travail peut exposer l’ensemble du portefeuille clients, créant un effet domino particulièrement recherché par les cybercriminels.
Des systèmes d’information hétérogènes et interconnectés
Le système d’information d’un cabinet comptable se construit rarement de manière globale. Il résulte le plus souvent d’un empilement progressif d’outils métiers, de solutions cloud, d’accès distants et de dispositifs de télétravail, mis en place au fil des besoins opérationnels.
Pris isolément, chaque outil est légitime. Le risque apparaît lorsque leurs interconnexions ne sont ni cartographiées, ni réellement gouvernées.
Dans la pratique, les cyberattaques exploitent rarement le cœur du système en premier. Elles ciblent le maillon le plus exposé : une messagerie compromise, un poste distant mal protégé, un accès oublié après un départ ou un outil cloud configuré par défaut.
En 2025, le risque principal ne réside pas dans un manque d’outils, mais dans un manque de vision globale du système d’information, qui facilite la propagation d’une attaque à partir d’un point d’entrée secondaire.
❌ Les 5 erreurs de cybersécurité encore trop fréquentes en cabinet comptable
Les incidents qui touchent les cabinets comptables reposent rarement sur des attaques sophistiquées. Ils trouvent leur origine dans quelques erreurs récurrentes, largement documentées, mais encore insuffisamment corrigées.
Ces erreurs sont principalement liées :
- à la pression métier
- à l’empilement des outils
- à l’illusion de sécurité
- au facteur humain
👉 Elles sont largement évitables, à condition d’être traitées de manière structurée
❌ Erreur n°1 : mots de passe faibles et absence d’authentification multi-facteurs (MFA)
En 2025, les identifiants restent le point d’entrée n°1 des cyberattaques visant les cabinets d’expertise comptable. Selon les rapports de référence (ANSSI, Verizon DBIR), plus de 80 % des incidents de sécurité impliquent des identifiants volés ou détournés.
En cabinet comptable, l’impact est immédiat : un seul compte compromis peut donner accès à la messagerie, aux logiciels comptables ou de paie, aux portails déclaratifs et à plusieurs dossiers clients.
Le MFA (authentification multi-facteurs) — aussi appelé double authentification — ajoute au mot de passe un second élément de vérification (code, application, clé ou biométrie) pour confirmer l’identité de l’utilisateur.
Sans MFA, un mot de passe volé suffit à :
- accéder aux outils métiers
- consulter ou modifier des données clients
- préparer une fraude ou une attaque plus large
👉 Priorité absolue : activer le MFA sur les accès critiques (messagerie, logiciels métiers, accès distants).
À retenir : sans MFA, un mot de passe volé peut suffire à compromettre tout le cabinet.
❌ Erreur n°2 : droits d’accès mal maîtrisés
Dans de nombreux cabinets, la gestion des droits d’accès s’est construite au fil du temps, sous la pression des recrutements, des départs et des urgences opérationnelles. Résultat : des droits trop larges, rarement révisés, parfois attribués par défaut.
Le risque est majeur : un compte compromis avec trop de privilèges peut exposer l’ensemble du portefeuille clients et accélérer la propagation d’une attaque.
🧪 Mini-auto-diagnostic rapide
Répondez honnêtement :
- chaque collaborateur a-t-il uniquement les accès nécessaires à sa mission ?
- les droits sont-ils revus lors d’un changement de poste ou d’un départ ?
- pouvez-vous savoir rapidement qui a accès à quoi ?
👉 Si une réponse est incertaine, le risque est déjà réel.
À retenir : la gestion des accès est avant tout un sujet de gouvernance, pas uniquement technique.
❌ Erreur n°3 : sauvegardes non testées ou mal isolées
Disposer de sauvegardes ne garantit pas la capacité à redémarrer l’activité après une cyberattaque. De nombreux incidents montrent que des cabinets restent bloqués malgré l’existence de sauvegardes, notamment après un ransomware.
Une sauvegarde fiable est testée, isolée et restaurable dans des délais maîtrisés, dans le cadre d’un plan de reprise d’activité (PRA).
Sauvegardes en cabinet comptable : mythes vs réalité
Mythe courant | Réalité constatée sur le terrain | Risque réel pour le cabinet |
|---|---|---|
| « Nous avons des sauvegardes, donc nous sommes protégés. » | Une sauvegarde non testée peut être inutilisable le jour de l’incident. | Impossibilité de redémarrer l’activité |
| « Les sauvegardes sont automatiques. » | L’automatisation ne garantit ni l’intégrité ni la complétude des données. | Données corrompues ou incomplètes |
| « Nos sauvegardes sont dans le cloud. » | Des sauvegardes connectées peuvent être chiffrées ou supprimées par un ransomware. | Perte totale des données |
| « La restauration sera rapide. » | Sans test réel, les délais sont largement sous-estimés. | Interruption prolongée de production |
| « Les postes utilisateurs ne sont pas critiques. » | De nombreux dossiers clients résident sur les postes. | Perte définitive de données clients |
Sans test de restauration et sans isolation, une sauvegarde reste une hypothèse, pas une garantie de reprise.
À retenir : la capacité de restauration est aussi critique que la sauvegarde elle-même.
❌ Erreur n°4 : postes de travail et serveurs insuffisamment protégés
Les postes de travail sont aujourd’hui l’un des vecteurs d’attaque les plus fréquents (phishing, pièces jointes, accès distants). Un seul poste compromis peut devenir une porte d’entrée vers tout le système d’information.
✅ Checklist “minimum vital sécurité” – cabinets comptables (2025)
Cette checklist correspond au niveau de protection attendu a minima pour limiter efficacement les risques les plus courants.
🔹 Postes de travail
☐ système d’exploitation à jour (correctifs de sécurité appliqués)
☐ antivirus ou EDR actif et supervisé
☐ droits administrateur limités aux seuls besoins techniques
☐ chiffrement du disque activé (PC portables inclus)
☐ verrouillage automatique des sessions
☐ protection renforcée de la messagerie (anti-phishing, pièces jointes)
🔹 Serveurs et infrastructures
☐ mises à jour de sécurité appliquées régulièrement
☐ accès administrateur restreints et tracés
☐ segmentation entre serveurs, postes et sauvegardes
☐ services exposés à Internet strictement nécessaires
☐ journalisation et alertes de sécurité actives
Chaque case non cochée augmente mécaniquement la surface d’attaque du cabinet.
À retenir : les postes utilisateurs sont la première ligne de défense.
❌ Erreur n°5 : manque de sensibilisation des collaborateurs
La majorité des cyberattaques réussies commence par une action humaine normale : cliquer, ouvrir, répondre à un email crédible.
🎭 Scénarios courants… et réalistes en cabinet comptable
Scénario 1 — Le faux email “urgent client”
Un collaborateur reçoit un email semblant provenir d’un client, demandant l’ouverture d’une pièce jointe “urgente” avant une échéance fiscale.
➡️ La pièce jointe contient un malware qui compromet le poste et la messagerie.
Scénario 2 — Le faux changement de RIB
Un email crédible, au bon moment, avec les bonnes informations comptables.
➡️ Le cabinet devient involontairement intermédiaire d’une fraude au virement.
Scénario 3 — Le mot de passe partagé “pour dépanner”
Un accès transmis oralement ou par email pour aller plus vite.
➡️ Aucune traçabilité, aucun contrôle, un risque majeur en cas d’incident.
👉 Ces situations ne relèvent pas de l’incompétence, mais du quotidien réel d’un cabinet.
À retenir : un collaborateur sensibilisé devient un capteur de risque, pas une faiblesse.
🧩 Conclusion logique de la série des erreurs
Les cinq erreurs présentées ont un point commun : elles sont connues, fréquentes, mais surtout évitables avec une approche structurée, progressive et adaptée au métier de l’expertise comptable.
En 2025, améliorer la cybersécurité d’un cabinet ne passe pas par des solutions complexes, mais par la correction méthodique de ces points critiques.
Plan d’action cybersécurité : sécuriser un cabinet comptable en 30 jours
Améliorer la cybersécurité d’un cabinet comptable ne nécessite pas forcément une refonte complète du système d’information. Dans la majorité des cas, corriger méthodiquement les erreurs les plus fréquentes permet déjà de réduire fortement le risque, tout en préservant la continuité d’activité.
Le plan d’action ci-dessous propose une approche progressive, priorisée et réaliste, spécifiquement adaptée aux contraintes opérationnelles des cabinets d’expertise comptable.
📅 Semaine 1 — Sécuriser les accès (priorité absolue)
- activer l’authentification multi-facteurs (MFA) sur les accès critiques
- supprimer ou corriger les comptes inutilisés, partagés ou à privilèges excessifs
- appliquer sans délai les mises à jour de sécurité critiques
Objectif : bloquer le principal point d’entrée des cyberattaques visant les cabinets.
📅 Semaine 2 — Fiabiliser les sauvegardes
- vérifier l’existence de sauvegardes complètes, récentes et exploitables
- tester au moins une restauration réelle (serveur ou données métiers)
- s’assurer de l’isolement des sauvegardes vis-à-vis du système principal
Objectif : garantir une capacité de reprise d’activité effective en cas d’incident.
📅 Semaine 3 — Renforcer les postes et le système d’information
- vérifier la mise à jour et la protection des postes de travail
- limiter strictement les droits administrateur
- sécuriser les accès distants et les services exposés à Internet
Objectif : réduire concrètement la surface d’attaque du cabinet.
📅 Semaine 4 — Préparer l’humain et la gestion d’incident
- sensibiliser les collaborateurs aux risques courants (phishing, fraude)
- formaliser une procédure simple de réaction en cas d’incident
- identifier clairement les contacts internes et externes à mobiliser
Objectif : réagir rapidement et limiter l’impact opérationnel d’une attaque.
À retenir
Ce plan d’action ne remplace pas une démarche de cybersécurité complète. En revanche, il permet, en 30 jours, de corriger les failles les plus critiques et d’élever significativement le niveau de sécurité d’un cabinet comptable.
En cybersécurité, la priorisation, la régularité et le pragmatisme sont souvent plus efficaces que les projets complexes et différés.
⚖️ RGPD et cybersécurité : ce que les cabinets comptables doivent respecter en 2025
En 2025, la cybersécurité est une obligation réglementaire directe pour les cabinets d’expertise comptable au regard du RGPD. En tant que responsables de traitement ou sous-traitants de données sensibles, les cabinets doivent démontrer l’existence de mesures de sécurité proportionnées aux risques, comme le rappelle régulièrement la CNIL.
Le RGPD n’impose pas une technologie spécifique, mais une capacité à protéger, prouver et maintenir la sécurité des données dans le temps.
📌Obligations RGPD clés pour les cabinets comptables
| Obligation RGPD | Ce que cela implique concrètement en cabinet |
|---|---|
| Sécurité des données | Protéger les données contre l’accès non autorisé, la perte ou l’altération |
| Contrôle des accès | Limiter les accès aux seules personnes habilitées (droits, MFA) |
| Confidentialité | Sécuriser la messagerie, les outils métiers et les accès distants |
| Disponibilité des données | Mettre en place des sauvegardes fiables et testées |
| Traçabilité | Être capable de démontrer les mesures mises en œuvre |
| Sensibilisation | Former les collaborateurs aux risques courants |
Le plan d’action 30 jours présenté précédemment couvre l’essentiel de ces obligations.
⚠️ Risques RGPD en cas de manquement
| Type de risque | Conséquences possibles pour le cabinet |
|---|---|
| Sanctions CNIL | Amendes administratives, mises en demeure |
| Responsabilité professionnelle | Mise en cause du cabinet en cas de préjudice client |
| Obligations de notification | Déclaration de violation à la CNIL et aux clients |
| Atteinte à l’image | Perte de confiance durable de la clientèle |
| Impact opérationnel | Désorganisation, perte de données, arrêt de production |
Le risque principal n’est pas uniquement la sanction financière, mais l’incapacité à démontrer que des mesures raisonnables étaient en place.
À retenir
Le RGPD n’exige pas une sécurité parfaite, mais une démarche structurée, proportionnée et documentée.
En 2025, corriger les erreurs de cybersécurité les plus fréquentes constitue déjà une base solide de conformité pour un cabinet comptable.
❓ FAQ cybersécurité cabinet comptable
Un cabinet comptable est-il vraiment une cible pour les cyberattaques ?
Oui. Les cabinets d’expertise comptable figurent parmi les cibles privilégiées des cybercriminels, car ils concentrent des données fiscales, sociales et bancaires à très forte valeur. Un cabinet combine une exposition de type PME avec un accès centralisé aux données de nombreux clients, ce qui en fait une cible particulièrement rentable pour les attaquants.
Le cloud et les logiciels métiers suffisent ils à sécuriser un cabinet comptable ?
Non. Les solutions cloud et les logiciels métiers intègrent des mécanismes de sécurité, mais ils ne couvrent pas l’ensemble du risque. La sécurité dépend aussi de la gestion des accès, des droits utilisateurs, des postes de travail, des sauvegardes et des usages humains. Un cabinet reste responsable de la sécurité globale de son environnement, même avec des outils cloud.
Le MFA (double authentification) est-il vraiment indispensable en cabinet comptable ?
Oui. L’authentification multi-facteurs (MFA) est aujourd’hui la mesure de sécurité la plus efficace et la plus simple pour bloquer les attaques par vol d’identifiants, qui représentent la majorité des incidents. Sans MFA, un mot de passe compromis peut suffire à exposer la messagerie, les outils comptables et les données clients.
Quelles sont les premières actions concrètes pour améliorer la cybersécurité d’un cabinet ?
Les actions prioritaires sont :
- sécuriser les accès critiques avec le MFA
- revoir et limiter les droits d’accès
- fiabiliser les sauvegardes et tester les restaurations
- protéger les postes de travail
- sensibiliser régulièrement les collaborateurs
Un plan d’action structuré sur 30 jours permet déjà de réduire significativement le risque cyber.
🧩 Conclusion : sécuriser un cabinet comptable en 2025, une démarche pragmatique
En 2025, la cybersécurité est devenue un enjeu central pour les cabinets d’expertise comptable. Elle engage directement la continuité d’activité, la responsabilité professionnelle et la conformité réglementaire. Les incidents qui touchent les cabinets reposent rarement sur des attaques complexes, mais sur quelques erreurs récurrentes, bien identifiées et largement évitables.
Les cinq erreurs présentées dans ce guide concentrent l’essentiel du risque cyber en cabinet comptable. Leur correction ne nécessite ni projets lourds ni transformations brutales du système d’information, mais une démarche structurée, progressive et alignée avec les contraintes du métier. Appliqué méthodiquement, un plan d’action priorisé permet déjà de réduire significativement l’exposition aux cybermenaces, sans perturber la production.
👉 En cybersécurité, anticiper et corriger progressivement est presque toujours plus efficace que gérer une crise dans l’urgence.
Aller plus loin : évaluer concrètement votre niveau de sécurité
Chaque cabinet présente des spécificités : organisation interne, outils métiers, pratiques collaboratives, accès distants. Une évaluation ciblée permet de prioriser les actions réellement utiles, en tenant compte de la réalité opérationnelle du cabinet.
👉 Vous souhaitez savoir où se situe votre cabinet aujourd’hui ?
Un diagnostic de cybersécurité spécifiquement conçu pour les cabinets d’expertise comptable permet, en quelques jours :
- d’identifier les points de vulnérabilité les plus critiques
- de hiérarchiser les priorités de sécurisation
- de définir des actions concrètes et réalistes à court terme
Mieux vaut corriger quelques failles critiques aujourd’hui que devoir gérer une crise demain, en pleine période fiscale.